James a été emprisonné pour avoir noyé un jeune garçon lorsqu’il était lui-même enfant, bien que le corps n’ait jamais été retrouvé dans la rivière. Une visite de la mère de sa victime déclenche sa libération sur parole et le précipite dans une quête de la vérité. Alors que le temps presse et que le danger rôde, James risque sa liberté et sa vie pour reconstituer le schéma du drame et enfin permettre à la mère de faire son deuil.

 

Dans une ambiance moite et crépusculaire, ce polar étonnant nous tient en haleine jusqu’à la dernière minute. Les personnages évoluent dans une ambiance violente et leurs rapports crus et directs retranscrivent les conditions de vie difficile dans cette région pauvre de l’Australie où se déroule le film, loin des images de carte-postale. La force de « Au bord de la rivière » est que le traitement de l’homosexualité est une donnée du puzzle que constitue cette enquête palpitante et non pas son argument principal. C’est le premier long métrage de Grant Scicluna, et une adaptation de son court métrage « The Wilding » pour lequel il reçut le prestigieux « Iris Prize » en 2012.

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