Chaque année, j’attends avec impatience de pouvoir vous présenter la nouvelle programmation du festival Chéries-Chéris. La 17e édition a la couleur de l’audace, de la créativité, et défend une cinéphilie LGBT rigoureuse et plus que jamais au-delà des clichés. Désirer des films et vous les faire partager, c’est ce qui m’anime dans chacun de mes choix et me pousse à renouveler l’expérience. Avec ma très chère équipe, nous découvrons des oeuvres engagées, des films inédits qui arrivent des quatre coins du monde, aux regards singuliers mêlant justesse et questionnements qui ouvrent l’esprit. Mon défi est de porter ces oeuvres aux yeux du plus grand nombre et de faire de ce festival un carrefour où les regards s’entrecroisent dévoilant avec sensibilité les engagements artistiques, parfois politiques et plus, plus [...]

Sélection de Super 8 : Samedi 15 octobre à 15H30. Cf. : Selection

Si vous êtes un particulier et que vous souhaitez contribuer à soutenir cette manifestation, si vous êtes une entreprise et que vous souhaitez vous associer à la prochaine édition, merci de prendre contact avec nous.

La vérité n’est pas dans un seul rêve, mais dans beaucoup de rêves, écrivait Pier Paolo. Remplacez le mot rêve par le mot film et vous obtiendrez ce qu’il faut pour concevoir et organiser une édition de festival de films. Celle-ci est la 17e du festival de films gays, lesbiens, trans (et ++++) de Paris. Beaucoup de petits coups au coeur quand la lumière s’éteint et que le film commence ! Comme notre logo 2011, le coeur du cinéma LGBT bat ici avec ses joies et toutes ses peines, d’amour bien sûr, mais aussi politiques, d’Evrin, Kampala, ou face à l’appel des 80 [...]

« L’humanimalité d’Olivier de Sagazan est une métamorphose qui change sa face jusqu’à en faire la chose innommable greffée sur le cadavre de son visage. (...) Ainsi, quand il devient « acteur », ce n’est pas pour jouer un rôle, c’est pour qu’émane de son corps le sens de toutes les figures qu’il modèle ou peint afin de donner forme à la déréliction du monde. » Extrait de La Violence en art, Bernard Noël.