Séance suivie d’un débat avec Sébastien Lifshitz

Thérèse Clerc est l’une des grandes figures du militantisme. Du combat pour l’avortement à l’égalité des droits entre les hommes et les femmes en passant par les luttes homosexuelles, elle a été de toutes les batailles. Elle apprend aujourd’hui qu’elle est atteinte d’une maladie incurable et décide de jeter un dernier regard tendre et lucide sur ce que fut sa vie, ses combats et ses amours.

Après « Les Invisibles » et « Bambi », Sébastien Lifshitz continue de creuser le sillon du travail essentiel qu’il effectue autour de la mémoire LGBT en France. Avec son regard juste et bienveillant, il parvient à faire ressortir toute la force, le courage et la luminosité de ses témoins. Ce sont souvent des personnalités ordinaires, dont le parcours les amène à un destin extraordinaire. Telle Thérèse, femme au foyer rangée et bien comme il faut, qui découvre le féminisme (et l’homosexualité) en 68. Dès lors, elle consacre sa vie entière au militantisme, à l’échange, à défendre ce qu’elle croit être juste. Comment ne pas être admiratif devant cette femme debout devant la mort, d’une dignité impériale ? Parler de la mort n’est jamais chose facile, et ce film parvient à aborder l’un des plus grands tabous de notre société sans jamais apitoyer le spectateur. Un témoignage bouleversant et inspirant qui amène une réflexion intense sur le sens de l’engagement.

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