Miguel et Johnny, adolescents issus de milieux sociaux différents, se connaissent depuis l’enfance. Ils sont amants et passent leur temps à faire du skate et à traîner dans la ville de Mexico avec leur bande de potes. Pour gagner de l’argent facile, ils vendent leur propre sang et celui d’autres personnes qui se portent volontaires. L’activité devient très lucrative jusqu’au jour où leur naïveté les amène à se mêler à une affaire dangereuse dont ils n’imaginent pas la portée.
Les choses tournent mal, comme elles peuvent tourner dans le Mexique actuel…

Julio Hernández Cordón est un cinéaste confirmé d’origine mexicaine et guatémaltèque né aux Etats-Unis. Avec « Je te promets », son troisième long métrage, il souhaitait jouer avec les codes du film noir tout en mélangeant les éléments documentaires et fictionnels. Le film est traversé d’un véritable souffle punk révolutionnaire rappelant le meilleur du cinéma de Larry Clark. Les jeunes skaters sont filmés de manière ultra réaliste, baignant dans une atmosphère de danger et d’excitation. D’une grande ambition formelle, « Je te promets » parvient à faire émerger la beauté de la noirceur moite et sordide dans laquelle il se déroule. Le duo de protagoniste central, dont le désir oscille constamment, est dépeint avec une rare complexité. Passant de séquences choc à des moments de contemplation pure, « Je te promets » ne laisse pas le spectateur indemne.

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