À New York, les jeunes LGBTQ se rassemblent sur le quai de Christopher Street, pratiquant une forme d’art basée sur la performance, Ballroom, qui a été rendue célèbre au début des années 1990 par la vidéo de Madonna « Vogue » et le film documentaire « Paris Is Burning ». Vingt-cinq ans après, une nouvelle génération, très différente, de jeunes LGBTQ forment une sous-culture artistique activiste, nommée « Scène Kiki ».

« Kiki » suit sept figures de la communauté Kiki pendant quatre ans, pendant leurs préparations et leurs spectaculaires performances lors d’événements nommés « Kiki Balls », dispositif pour affirmer leurs combats en faveur des sans-abris, contre la maladie et les préjugés, pour développer leur influence politique et exprimer leurs identités de genre. Nous y rencontrons Twiggy Pucci Garçon, fondateur et physio de la « Haus of Pucci », Chi Chi, Gia, Chris, Divo, Symba et Zariya. Chacun évoque son histoire personnelle unique, au sein de la Scène Kiki, et la vie queer aux États-Unis pour la « youth-of-color » LGBTQ dans son ensemble. Les spectaculaires bals Kiki offrent aux artistes un espace sûr et autonome pour exprimer divers modes d’expression de genre, y compris une féminité stylisée. Les membres de la scène Kiki sont de jeunes adolescents et beaucoup ont été chassés de chez eux et se retrouvent à la rue. 50% de ces jeunes sont séropositifs. La « Scène Kiki » offre des systèmes familiaux alternatifs (« houses »), l’enseignement, des tests VIH et des spectacles axés sur l’auto-organisation. La Scène s’est transformée en une organisation importante regroupant des centaines de membres, à New York, aux États-Unis et au Canada.

Teddy du film documentaire à la Berlinale 2016.

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