Verde Verde | Enrique Pineda Barnet


 
samedi 13 octobre 2012 – 17H30 / Salle 300
 

Cuba | 2012 | 74’
Couleur | - 16 | Première française
VO Espagnol sous-titrée en Anglais
 
Réalisation: Enrique Pineda Barnet
 
Interprétation: Héctor Noas (Alfredo), Carlos Miguel Caballero (Carlos), Farah María.
 
Scénario: Enrique Pineda Barnet
 
Image: Raúl Rodríguez
 
Musique: Juan Piñera
 
Production: ICAIC (Cuba), Artex (Cuba), Malas Compañías (España)
 
Ventes: ICAIC
 
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Synopsis

Un homme fuit désespérément à travers un labyrinthe à la recherche d'une issue. Dans sa fuite, des apparitions lui bloquent le passage : une femme séduisante, certains personnages échappés d’un bar étrange, un peintre, un barman armé, un strip-teaseur, un vieux touriste, un homme en débardeur. La Havane, dans un bar du front de mer, Alfredo, médecin de bord, rencontre Carlos, informaticien aspirant aviateur. Alfredo invite Carlos dans son loft sur le port… Attraction, processus de séduction et rejet…

Enrique Pineda Barnet (La Havane, 1933) est réalisateur, scénariste et écrivain. En 1953, il a reçu le prix national de littérature pour « Y más allá la brisa… ». En 1962, il entre à l'ICAIC (Instituto Cubano de Arte e Industria Cinematográficos). Après avoir travaillé comme scénariste sur le film « Crónica cubana » (Ugo Ulive, 1963), il coécrit « Soy Cuba » (Mikhail Kalatozov, 1964). Il réalise « Giselle » (1965), approche singulière d’un héros révolutionnaire puis « Mella » (1975), « Aquella larga noche… » (1979). Son grand succès public et critique viendra en 1989 avec « La Bella del Alhambra ». Suivront « Angelito mío » (1998) et « La Anunciacion » (2008).

« Verde Verde », opus étrange et exotique est le film choc de l’édition. Empreint d’un onirisme cubain insoupçonné, on y sent la patte d’un cinéaste chevronné que le crépuscule d’une riche carrière affranchit des habituelles limites. Le réalisme magique latino-américain, pour notre plus grand bonheur, traverse toute l’œuvre, surgissant visuellement ou de façon sonore, en anticipant sur le prémonitoire. Marins du port, ascenseur infernal, vues fééeriques sur la baie, émasculation comme rançon du désir, « Verde Verde » est le cauchemar théâtral d’un cinéaste de génie qui signe ici son « Querelle », empruntant à cet autre maître, les couleurs, la plasticité et la démesure.