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| Samedi 8 octobre 2011 – 20H30 / Salle 300 | |
Les Noms du père Fiction / VF / Tout public Réalisation : Geneviève Hervé Avec : Marie France, Orla Frau, Raphaëlle Devins Scénario et dialogues : Geneviève Hervé Image : Jean-Claude Vicquery, Élisabeth Prouvost Production : GREC |
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| Trois actrices (diva, star, anti-star), trois générations (grand-mère, mère, fille), toutes les trois tuent théâtralement leur mari et c'est à travers ces trois jeux que se liront les contradictions. Tournage du film Les noms du père au théâtre d'Orsay (le théâtre était alors dirigé par Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud) : « Sans la générosité de Jean Louis Barrault, je n’aurais pas eu la possibilité de tourner mon premier moyen-métrage, il mit trois jours durant son théâtre entièrement à ma disposition… Jean-Louis Barrault tomba, dès la première heure, follement amoureux de Marie France, cette femme si glamour ! Aussi le voyait-on débarquer dès l’aube dans sa loge occupée pour les besoins du tournage par celle qui interprétait dans mon film le rôle d’une star fatale ! D’autres personnalités passèrent aussi sur ce tournage vibrant, Jean Eustache qui tenait à m’encourager de son délicieux accent du sud-ouest, et à embrasser sa « fiancée » mon amie Elisabeth Couturier, alors assistante sur le film. Elle le sera également quelques mois plus tard sur le fameux diptyque d’Eustache, Une sale histoire. Venue faire un coucou amical, Marguerite Duras sera subjuguée, par le jeu de Marie France lors du tournage d’un plan séquence de huit minutes, où l’actrice jouait seule en scène ! Duras l’engagera quelques années plus tard pour Le Navire Night au théâtre Edouard VII. Ce film réalisé du haut de mes vingt-quatre ans, dans le contexte d’une époque généreuse et ouverte m’a donné confiance et a confirmé ce que je pressentais, les vrais artistes se reconnaissent à leur mélange de grandeur et d'humilité. Merci donc à Jean-Louis Barrault, Jean Eustache, Marguerite Duras et aux trois interprètes de ce film, Marie France, Orla et Raphaëlle Devins (qui fonda par la suite le premier groupe de rock féminin français, les Mamma Lous) ! » Geneviève Hervé (Texte tiré du catalogue Marie France, Hélène, Gaétane, Maud, et les autres…, à l’occasion d’une exposition des photographies de Catherine Faux, Philippe Morillon, et Belle Journée en perspective à la galerie Hautefeuille, à Paris). Précédé par : 39 de fièvre France / 1981 / 4’ Court métrage musical Compositeur : John Davenport, adaptation française Boris Vian |
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