George, jeune garçonne homosexuelle de 25 ans, après des études de médecine ratées et un premier amour malheureux, se lance à l’assaut de la nuit parisienne et se transforme en un jeune dandy parfaitement androgyne surnommé « Gigola ». Vêtue d’un smoking, l’oeillet rouge à la boutonnière, brandissant une canne à pommeau d’argent incrusté d’une tête de cobra, Gigola devient la coqueluche des prostituées de Pigalle et des femmes riches des beaux quartiers. Entre Pigalle et Montparnasse, elle traite avec les souteneurs, exploite les prostituées, avant de séduire Odette... Nous sommes dans les années 60, à la fin de cette fameuse époque des garçonnes des années 30, qui, à la tombée de la nuit, se retrouvaient chez Frede au « Carroll’s », « Chez Moune » rue Pigalle, ou au « Monocle » à Montparnasse.

Depuis Gigola, censuré en 1972 (Éditions J.J. Pauvert) et enfin publié aux Éditions Fayard en 2002, Laure Charpentier a écrit une quinzaine de romans (Père, impair et passe, 1998, Denoël) et des articles pour de nombreux magazines féminins. Elle a travaillé pour la télévision entre 1995 et 1999. En 2004, elle dirige la collection « Arc-en-ciel » aux Éditions Grancher. Elle a récemment écrit la comédie gay, La parenthèse, jouée à Paris, au Théâtre Daunou, de novembre 2009 à mars 2010. Gigola est sa première réalisation.

En présence de l’équipe du film.