METAPORNO

METAPORNO

Daria Ivanova

Expérimental. France. 2019. 10’, 12’ et 14’

Metaporno #1. L’art classique, peut-il être excitant ? Selon Ciprine, oui. Une visite au Musée des Beaux Arts de Lyon, et la rencontre avec ses œuvres, se prolongent dans une scène particulièrement sexy.

Metaporno #2. «Fuck the pain away !» La douleur peut être agréable et libératoire.

Metaporno #3. Une promenade dans la forêt se révèle une véritable chasse aux trésors sexuels encore plus excitante que la cueillette des champignons.

Daria Ivanova est artiste, photographe, cinéaste et enseignante. Elle vit et travaille à Lyon depuis neuf ans. La série de trois courts-métrages «Metaporno», située entre cinéma pornographique et cinéma expérimental, explore l’autosexualité sous différents angles. Le travail se concentre sur la représentation de fantasmes, de rêves, de petites histoires drôles et/ou sensuelles, vécues ou imaginées, et sur des performances enregistrées. Le titre «Meta» souligne l’importance du travail effectué sur la forme de l’œuvre, en plus de celui fait sur l’écriture et la mise en images du récit, un travail qui vise à sortir des schémas mainstreams et à proposer un véritable cinéma d’autrice. Les films ont été produits en collaboration avec Ciprine, comédienne de la trilogie, et dans un esprit DIY. Les œuvres de Maria Beatty, appréciées par la réalisatrice apparaissent ici réinterprétées, à la manière de réminiscences.

LES CORPS DANSANTS

LES CORPS DANSANTS

Élisa Monteil, La Fille Reine, Laure Giappiconi

4 amies se lancent dans une ode joyeuse et sexuelle à la sororité sur un balcon…

Expérimental. France. 2019. 5’42

Laure Giappiconi, actrice et autrice, La Fille Renne, photographe, et Elisa Monteil, créatrice sonore et performeuse, forment un trio de réalisation de films. Travaillant en LomoKino ou Super 8, elles créent ensemble des courts-métrages qui abordent de façon xplicite les corps et les sexualités. Leurs films suivent le même protocole : un récit à la première personne, intime, en voix off, des prises de vue en noir et blanc réalisées avec un petit boîtier en plastique qui ne permet pas de saisir plus de trois images par secondes sur pellicule 35mm, et une création sonore extradiégétique composée au montage.

DRIVEN

DRIVEN

Toni Karat

Expérimental. Allemagne. 2019. 13’

Une boidyke punk, menottée, faisant face au mur dans une pièce vide et clairsemée, respire avec anxiété et attente. Et elle devrait être inquiète pour le dur traitement auquel elle sera confrontée dans les 13 minutes qui suivent ! De grosses gifles au visage, de tendres baisers, une pipe « forcée » et bien plus encore se terminent par une baise super chaude.

Le premier film porno de Toni Karat, réalisatrice féministe queer non-binaire basée à Berlin, offre un aperçu intime du sexe BDSM. Il contribue à rendre visible les lesbiennes butchs et les non-binaires dans la production porno et transmet une image fière et sans honte de l’érotisme fagdyke, en évitant le diktat de la représentation des corps jeunes.

Séance en présence des équipes des films.