« Benoît habite à Saint-Paul depuis toujours, il a construit son paradis à l’abri des regards, s’est émancipé à sa manière, seul, dans la nature, avec ses couleurs. Il a trouvé ses manières de résister, de s’affranchir des stigmates du passé pour continuer à habiter le territoire de son enfance. Sur le chemin qu’il est parvenu à ouvrir, il reste des ronces qui continuent à le blesser. Alors ensemble on avance, on défriche parce que nos histoires résonnent, parce qu’on s’est trouvé. Et puis, avec Benjamin, Lise, Katinka, Angélique et toutes les cousines du coin, on décide d’organiser une Pride, parce ce qu’il est temps de sortir du bois, de prendre l’espace qu’on n’a jamais eu, pour se célébrer, se réparer et enfin ouvrir une voie. » Antoine Vazquez
Comment exister à la campagne quand on est queer ? Comment faire ici avec les mots, nos maux, nos histoires, nos identités et nos luttes ? Auteur du court-métrage Et des ruines que tu me laisses (Chéries-Chéris 2019), Antoine Vazquez signe son premier long avec Pédale rurale : le portrait de Benoît, un jeune homme qui a construit son paradis à l’abri des regards, s’est émancipé à sa manière, résolu à faire face aux contraintes d’un espace qui dans les imaginaires entre en conflit avec son identité. La campagne. Un jour, lui et d’autres queers du coin décident d’organiser la première Pride du Périgord vert.
Séance du 15 nov. en présence de l’équipe du film