Mexico, de nos jours. Orlando vit toujours chez ses parents et rêve de devenir danseur professionnel, mais pour l’instant, il travaille comme go-go dancer dans un bar gay populaire pour joindre les deux bouts. Marco est sur le point de finir ses études d’infirmier. Une étincelle instantanée entre les deux garçons se transforme en une romance passionnée que ni l’un ni l’autre ne sait vraiment gérer. Mais une fois l’obscurité de la nuit dissipée, à travers leurs corps entrelacés et leurs âmes synchronisées, ils tenteront de tracer le chemin de leurs destins partagés.
Cinéaste prolifique au style incomparable, Julian Hernández fait son retour à Chéries-Chéris avec Les Démons de l’aube, un coming of age sensuel, romanesque, flamboyant, mettant en scène la relation amoureuse entre deux adolescents : Orlando (séduisant Luis Vegas), un danseur passionné, et Marco (lumineux Axel Shuarma), un étudiant infirmier. D’abord idyllique, leur rencontre va laisser place au doute, à la peur et à la culpabilité. C’est en surmontant leurs difficultés qu’ils arriveront tous les deux à tracer leur propre chemin vers la compréhension et l’acceptation de leur destin commun. Avec ce film visuellement somptueux, impeccablement interprété, le cinéaste mexicain signe l’un de ses meilleurs opus.