lnu-oh, créature maudite, est né avec une particularité physique l’obligeant à cacher chaque parcelle de son corps. Sa vie de paria solitaire change lorsqu’il rencontre Tomona, un joueur de Biwa aveugle. Ensemble, ils créent un duo singulier qui fascine les foules et deviennent les premières célébrités du Japon. Pour découvrir la vérité sur la malédiction d’Inu-oh, ils devront continuer à danser et chanter, au risque de déranger l’ordre établi.
Présenté aux festivals d’Annecy, Venise et Toronto, Inu-Oh est une ébouriffante love-story queer sous la forme d’un opéra rock transposé dans le Japon médiéval. Inu-Oh et Tomona sont à la recherche de leur identité et doivent chacun se débarrasser d’une malédiction ; ils le feront à travers la musique et la danse, devenant même d’authentiques « pops-stars ». Au-delà d’une animation parfaitement maîtrisée, qui joue sur différents styles, le film rend de très beaux hommages à Freddie Mercury, David Bowie et Sparks, tout en faisant penser, par son univers très « glam » et non binaire, au génial Velvet Goldmine de Todd Haynes. Saluons enfin les sublimes morceaux d’Inu-Oh, interprétés par la chanteuse trans Avu-Chan du groupe Queen Bee.