Profitant du confinement de 2020, l’auteur revient sur une autre épidémie… Au début des années 90, le Sida fait des ravages. Après avoir perdu son compagnon, le cinéaste, séropositif, décide de participer à un essai thérapeutique clandestin proposé par le professeur Andrieu à l’hôpital Laennec. Le chercheur accepte de se laisser filmer et de se confier à son patient. Une amitié profonde se noue peu à peu.
Après L’Adieu à Moustafa l’an dernier, c’est un plaisir de présenter le nouveau film d’un des pionniers de la représentation homosexuelle au cinéma. Philippe Vallois, volontiers décrit comme un franc-tireur, cultive depuis les années 70 un cinéma inclassable, alternant avec bonheur fictions et documentaires. Avec Dissidence, il signe un documentaire bouleversant à base d’images tournées dans les années 90, où il revient sur son combat contre la maladie et sa relation avec l’amour de sa vie : Jean Decampe, brillant écrivain fauché en plein vol alors qu’une prometteuse carrière s’ouvrait à lui.
Séance suivie d’un débat avec Philippe Vallois.