Louis occupe un emploi de confiance mais subalterne dans une importante société. Il est marié avec Sybèle dont il a une fille, Anne-Marie avec qui il entretient des rapports privilégiés. Son goût pour les hommes lui est révélé par Yvan, personnage étrange et fascinant avec qui, cependant, Louis n’aura aucune relation sexuelle. C’est chez Yvan que Louis va rencontrer Frantz, une espèce de star homo, allant de boite en boite, séducteur invétéré, d’une cruauté apparemment impassible. L’amour fou qui le lie à Frantz va précipiter Louis dans les horreurs de l’attente vaine, de l’espoir incertain : La frustration et l’humiliation sont au rendez-vous…
Dix ans de la vie d’un homme qui, à la quarantaine, se pose la question de son identité. Cinq ans avant l’arrivée du Sida jusqu’à cinq ans après. Une course d’amour contre la mort… Dans Once More, Paul Vecchiali systématise l’emploi du plan-séquence pour décrire les affres de la passion amoureuse. Possession, prédation, simulation, contamination, humiliation : les rapports que Louis entretient avec ses amants (mais aussi sa femme et sa fille et ses amants) dessinent une cartographie du désir dans ce qu’il a de plus quotidiennement toxique, de plus banalement destructeur, de plus précocement intégré. Le salut est-il à chercher dans la clandestinité, la nuit, l’invisible ?