Billie Frank, enfant au talent musical précoce, est éloignée très jeune d’une mère indigente. Dans le New York des années 80, elle est prête à tout pour faire carrière, à la fois danseuse de boîte de nuit et choriste pour Sylk, starlette contemporaine. Repérée grâce à sa voix inoubliable par Julian Dice, qui devient son partenaire musical et sentimental, Billie signe un contrat avec une grande maison de disques. Les difficultés vont alors s’enchaîner…
Sorti le 11 septembre 2001, quelques semaines après la célèbre crise de nerfs de Mariah Carey, son actrice principale, Glitter était-il condamné à la faillite ? De tous les films de stars du tournant du millénaire, c’est celui qui aura eu la réception la plus tonitruante, faisant un temps croire au naufrage définitif de la diva. Vraie mauvaise performance d’actrice ou publics préposés à la détester ? Cette autofiction en forme d’hommage précoce aux années 80 a acquis avec le temps le statut de film culte : n’est-il pas la parfaite illustration du camp selon Susan Sontag, « c’est bien parce que c’est horrible » ? Quelques années après l’initiative #JusticeForGlitter, qui a permis à Mariah de se réapproprier l’héritage de cette époque de sa vie, il est temps de redécouvrir ce joyau imparfait sur grand écran.
Séance suivie d’une rencontre avec Valentin Grimaud, auteur d’un ouvrage sur Mariah Carey aux éditions Le mot et le reste (Mariah Carey, Casta Diva, auquel fait suite Céline Dion, Vestale), ainsi que Nicolas Frachisse, artiste inspiré entre autres par l’univers des divas et de Glitter.