Brésil, 2002, 103', Fiction, VOSTF

Rio de Janeiro, années 30. Dans le quartier sordide de Lapa, surnommé le « Montmartre des Tropiques », João Francisco Dos Santos, homme noir athlétique, tour à tour bandit, travesti, taulard, père adoptif de 7 enfants, revêt de multiples identités avant d’adopter celle de « Madame Satã », personnage emprunté au célèbre film de Cecil B. DeMille (1931).

Présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2002, Madame Satã est le premier long-métrage du Brésilien Karim Aïnouz (Praia do Futuro, La Vie invisible d’Eurídice Gusmão) : un grand mélo au style unique entre réalisme magique, esthétique flamboyante et érotisme troublant. Son film s’inspire d’un personnage réel, João Francisco dos Santos (1900-1976), homme noir connu pour ses mœurs libres, ses bagarres et ses excentricités, devenu légendaire sous le nom de Madame Satã ; symbole à Rio de l’affirmation d’une culture afro-brésilienne queer suite à la tardive abolition de l’esclavage au Brésil.

Séance lundi 21 nov. 19h20 au cinéma Le Brady

Projection exceptionnelle de la copie 35mm ST-Fr.

Séance suivie d’une rencontre avec Anne Delabre, journaliste, autrice et programmatrice du ciné-club Le 7e genre, le réalisateur Karim Aïnouz et son monteur son Waldir Xavier (également au Jury fiction cette année).

  • RéalisationKarim Aïnouz
  • AvecLázaro Ramos, Marcélia Cartaxo, Flavio Bauraqui, Fellipe Marques, Emiliano Queiroz, Renata Sorrah
  • ScénarioKarim Aïnouz
  • ImageWalter Carvalho
  • MontageIsabela Monteiro de Castro
  • MusiqueMarcos Suzano, Sacha Amback
  • ProductionVideoFilmes, en coproduction avec StudioCanal, Wild Bunch, Lumière et Dominant 7
  • DistributionMars Distribution