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Auteur exigeant d’une œuvre où le journal intime le dispute à la réflexion sur l’art, Vincent Dieutre a imposé depuis Rome désolée (1995) la singularité de son cinéma. Le Festival a voulu saluer la force de son travail en reproposant un de ses plus beaux films et en programmant ses deux nouvelles œuvres. |
Hanté par la figure de Schubert, Vincent, homosexuel cultivé et fragile à l’aube de ses 40 ans, s'embarque avec son filleul Itvan pour un ultime et beau voyage. L'homme et l'adolescent traverseront une Allemagne enneigée, battue par les vents et peuplée de fantômes, notamment celles d’ex-amants. Entre blessures du passé et vastes chantiers de la réunification, l'homme tente de changer le regard d'Itvan sur ces villes, ces paysages, invoquant tour à tour l'histoire, la poésie, et la musique. |
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« Printemps 2004. Je suis invité en Argentine pour un festival de cinéma. Je rêvais Buenos Aires depuis toujours. Ce film est un collage, un tramage de matériaux : découverte d’une ville et d’un territoire surchargé à mes yeux d’un savoir secret. C’est aussi le journal d’une expérience érotique étrange, en forme d’alternative critique au film pornographique. Topographie d’une ville en crise, en effervescence politique et culturelle (…) mais aussi métropole somptueuse, saturée de possibles, enivrante.… Et relevé, enfin, d’un chant d’amour, d’un corps à corps mental. » Avant-première. Sortie en salles au premier trimestre 2009. |
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Vincent Dieutre relit à sa manière, en compagnie de Françoise Lebrun, actrice du film mythique de Jean Eustache, une des scènes les plus fameuses de La Maman et la putain (1973). Séance suivie d’une rencontre avec Vincent Dieutre. |
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