festival de films gays & lesbiens de paris #14

 

 

 

 

 
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panorama fictions

   
   

 LE REX — MERCREDI 5 - 18H30 

japan japan

   
   


Imri, 19 ans, a quitté sa petite ville de province pour s’installer à Tel Aviv. Il partage un appartement avec une jeune femme gentiment fêlée, multiplie les petits boulots, drague les mecs dans les cinémas, mélange aventures d’un soir et quête du grand amour, se querelle avec sa mère, surfe sur internet… et n’a finalement qu’un seul rêve : rejoindre bientôt ce Japon qui l’obsède et qui est plus un fantasme qu’une réalité…

Réalisé par un jeune homme qui a à peine dépassé l’âge de son héros, Japan Japan est un formidable film sur ce moment difficile du passage de l’adolescence à l’âge adulte, cette attente de quelque chose qu’on a du mal à définir (un coup de fil, une rencontre, une opportunité…) mais dont on sait qu’il transformera notre destin. La mise en scène d’une modernité enthousiasmante et d’une belle liberté mêle l’approche documentaire à des images porno, la mélancolie à l’énergie, la musique à la vidéo. Une révélation.

Film présenté en VOSTA

 

japan japan

 

 

 
   

  ET 

   
   


the saddest boy in the world

the saddest boy in the world

Le jour de ses 9 ans, Timothy, le garçon le plus triste de la terre, décide de se pendre… Une comédie triste sur la différence, à la beauté plastique parfaite.

Film présenté en VO

 

dolls


dolls

Thomas, un garçon un peu secret, supporte mal que sa mère s’apprête à vendre les poupées qui ont accompagné son enfance… Une très jolie parabole sur l’adolescence.

Film présenté en VO

   
   

 LE REX — DIMANCHE 9 - 21H30 

pusinsky

   
   


Karolina, Vendula et Iska sont trois jeunes tchèques de 18 ans. Elles profitent des vacances scolaires pour prolonger leur adolescence en effectuant un voyage en stop aux Pays-Bas où les attend un petit boulot dans une ferme. Au fil d’un périple rythmé par les abus d’alcool, les aventures sexuelles et les excès en tout genre, leur amitié et leur connivence vont progressivement laisser apparaître leurs différences : si Vendula est en quête de sa propre estime de soi, Katrina ne pense qu’à séduire les mecs. Quant à Iska, elle choisit d’affronter en face ce qu’elle ressent pour sa meilleure amie. Lorsque leur trio est rejoint par Vojta, le frère d’Iska, celui-ci devient le témoin de leurs aventures et le catalyseur de la rupture de leur amitié…

Couronné par de nombreux prix dans son pays d’origine, ce premier film propose une vision sans mièvrerie de l’adolescence. Ce film d’initiation en forme de road movie fait preuve d’un dynamisme dans l’écriture et d’une forme d’humour cruel et désespéré assez rares dans ce genre d’histoire. Alors que le cinéma des anciens pays de l’Est reste très frileux sur les sujets touchant à l’homosexualité, Pusinky fait preuve d’une franchise et d’un naturel de bon augure pour l’avenir.

 

pusinsky

pusinsky

 

 

 
   

 LE LATINA — JEUDI 6 - 16H00 

parricide sessions

   
   


Diego, jeune brésilien de 23 ans, tente de convaincre son père de jouer devant sa caméra le rôle de ses différents amants. Sans surprise, le père est pour le moins mal à l’aise avec cette proposition. Cela ne décourage pas Diego…

Il y a quelque chose de Tarnation dans cette stupéfiante autofiction queer à laquelle se livre Diego Costa. Mais là où Jonathan Caouette interrogeait son rapport avec sa mère, Costa s’intéresse à son lien avec son père. Mêlant théorie freudienne (le « meurtre » du père, la recherche de figures paternelles dans ses liaisons) et films de famille, questions existentielles (« Papa, aurais-tu préféré être actif ou passif ? ») et images de ses amants, Diego Costa construit un film intime et impudique comme on en connaît peu.

Film présenté en VOSTA

 

the parricide session

 

 

 
   

 LE REX — SAMEDI 8 - 14H00 

the world unseen

   
   


Afrique du Sud, en 1952. Le pouvoir blanc a imposé l’apartheid, politique de ségrégation établissant une hiérarchie entre les différentes communautés ethniques et interdisant qu’elles se mélangent. Amina, une jeune femme très libre, d’origine indienne, a ouvert un café où se retrouvent tous les exclus de la société sud-africaine. Habillée en pantalon, s’affichant avec des Noirs, elle défie ouvertement la police locale. Lorsqu’elle rencontre Miriam, une mère de famille très traditionnelle, elle aussi d’origine indienne, une amitié inattendue naît entre elles. Malgré les difficultés de multiple nature, les frayeurs, les pressions familiales ou sociales, les violences même, leurs sentiments à l’une et l’autre n’en finissent pas de grandir…

Pour son premier passage à la réalisation, Shamin Sarif a adapté avec beaucoup d’élégance un roman qu’elle a elle-même écrit en 2001 et qui lui a valu plusieurs prix littéraires en Grande-Bretagne. Romance sur fond politique, The World Unseen est d’abord un beau portrait de femmes. Selon un schéma classique (Beignets de tomates vertes, Aimée et Jaguar, etc.), la très indépendante, très rebelle et très moderne Amina révèle à elle-même la beaucoup plus effacée et classique Miriam. Mais le film ne vaut pas que par ses héroïnes. Il est en effet composé d’une multitude de personnages secondaires (la patronne blanche du bureau de poste qui entame une liaison avec un Noir, la sœur d’Amina et son amant Français, etc.) qui offrent un tableau puissant de la société raciste sud-africaine. Le combat pour leur liberté d’Amina et Miriam est donc bien plus qu’un combat personnel, tant il fait écho au combat collectif de toutes les victimes (Noirs, femmes, homosexuels…) de l’apartheid et de toute forme de discrimination.

 

the world unseen

the world unseen

 

 

 
   

 LE REX — MARDI 11 - 16H00 

vivere

   
   


Francesca, chauffeur de taxi le jour, doit, le soir venu, s’occuper de son père et de sa jeune sœur, Antonietta. Mal aimée par son père qui lui préfère sa cadette, Francesca mène une vie terne et sans passions. Mais lorsque le soir de Noël sa sœur fuit la maison familiale pour retrouver à Rotterdam son amant rocker, tout bascule. Alors qu’elle est partie à la recherche de la fugueuse, elle rencontre Gerlinde, une belle quinquagénaire qui vient d’avoir un accident de voiture et qui semble perdue. Entre ces deux solitaires, un dialogue va se nouer au fil de la nuit, laissant apparaître peu à peu ressemblances et attirances…

Réalisatrice du très beau Unveiled, Angelina Maccarone signe à nouveau ici un vibrant portrait de femmes. La mise en scène subtile fait se succéder les mêmes événements selon le point de vue de ses trois héroïnes. Cette construction en écho révèle, chez ces trois femmes d’âges différents, une même aspiration au bonheur et une même difficulté à y parvenir seules. La solidarité féminine, qu’elle passe ou non par la sexualité, est ainsi au centre de ce film aussi élégant que touchant, interprété par de magnifiques comédiennes, dont Hannelore Elsner (Gerlinde), vedette de la série Commissaire Lea Sommer.

 

 

vivere

 

 

 
   

 ET 

dechirure

   
   

Deux femmes d'une soixantaine d'années dans une chambre… Rachel, grande dame de la chanson française, s'éteint, tandis qu'Esther, l'amante discrète la veille jusqu'au dernier souffle. Mais la nuit qui aurait dû être celle des adieux et du deuil ne va pas tarder à se transformer en dépossession.

 

 

 

 

 

 
   

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