festival de films gays & lesbiens de paris #14

 

 

 

 

 
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kanbrik

Ce programme est une ouverture sur un sujet peu abordé dans le cinéma contemporain : les relations complexes entre Islam et homosexualité. Ce sont bien les tensions, l'incompréhension voire le rejet qui dominent… avec l'espoir sous-jacent.

   
   

 LE REX — VENDREDI 7 - 18H00 

djihad au nom de l'amour

   
   

Pendant six ans, Parvez Sharma a parcouru douze pays pour en ramener des témoignages sur la vie des homosexuels musulmans. De l’Afrique du Sud à l’Égypte, de l’Iran à la France en passant par la Turquie, l’Inde et le Maghreb, il dresse un panorama très contrasté de ces hommes et de ces femmes qui ne veulent ni renier leur foi ni refuser leurs désirs. Revenant sur certaines idées reçues liées à l’Islam (et d’abord sur le sens du mot Jihad) et déboulonnant nombre de stéréotypes, il réunit dans ce documentaire exceptionnel toute une série de portraits de personnages d’exception, comme cet imam gay et père de famille vivant au Cap, ce couple de lesbiennes parisiennes ou ce jeune égyptien victime des tortures policières.

Jamais encore un long métrage n’avait étudié de manière aussi minutieuse et fouillée les rapports forcément complexes entre l’Islam et l’homosexualité, et le dilemme que traversent la plupart de ceux qui cherchent à vivre l’un et l’autre. Produit par Sandi Dubowski (le réalisateur de Trembling before G-d) et réalisé par un jeune documentariste indien, Parvez Sharma, Djihad, au nom de l'amour — A Jihad for Love a eu un accueil enthousiaste dans tous les pays où il a été présenté. Il a même remporté le prix du meilleur documentaire lors du récent festival de films GLBT de Turin.

Séance en présence de Mazem (protagoniste) et de Peter Friedman (conseiller artistique).

 

 

jihad for love

jihad for love

 

 

 
   

 LE REX — DIMANCHE 9 - 15H00 

kanbrik

Cinq regards contrastés sur la condition des gays dans divers pays de culture musulmane.

   
   

etre

etre

Louis se rend en Algérie afin de faire un reportage sur la jeunesse de ce pays. Il rencontre des garçons étonnants qui peu à peu se confient à lui... Le premier film sur l’homosexualité en Algérie.

 

kanbrik ou le proscrit d'allah

Un jeune homme pense à son amant assassiné. Les paysages de l'Atlas marocain et les chants du muezzin rythment cette parabole de l'amour disparu. Un conte poétique qui traite de l’impossibilité d'être homosexuel dans les pays musulmans qui pratiquent la charia.

 

shahram et abbas

Pour obtenir l'asile politique, deux Iraniens font croire qu’ils sont gays. Dans leur centre de rétention, ils croisent un autre Iranien qui lui est vraiment gay… Une comédie amère qui nous invite à réfléchir sur la persécution des homosexuels en Iran…

 

y a t il des pommes au paradis

A Tunis, un travesti rencontre Jésus… La vie de l’un va-t-elle changer la vie de l’autre ? Un des rares films tunisiens qui ose briser le tabou de la représentation de l’homosexualité au cinéma. Prix du Jury au Festival International de Cinéma Amateur de Kelibia en 2006.

 

vux

Un bijou cinématographique sur l’ambiguïté du genre, venant d’un pays dont on n’attend pas une telle audace... Un film d'une grande beauté esthétique.

Séance suivie d’une rencontre avec les réalisateurs Louis Dupont, Hervé Joseph Lebrun et (sous réserve) Ben Yamed Mohamed Bahri.

 

 

 

 
   

 LE LATINA — VENDREDI 7 - 16H00 

adieu forain

 

 

 
   

Engagé par Kacem, un forain itinérant et vieillissant pour danser sur les estrades de sa tombola dérisoire, Rabii est confronté au mutisme de son patron et à celui, buté et hostile d'abord, du fils de celui-ci, Larbi, qu'un conflit secret oppose à son père. De villages dévastés par la sécheresse en villes où les forains n'ont guère leur place, on suit ce triple portrait en forme d'épures. Une amitié fragile se fait peu à peu jour entre les deux jeunes gens…

Les films marocains sont suffisamment rares pour ne pas ignorer celui-ci, sorti discrètement en France en 2000. D’autant qu’il aborde avec beaucoup de pudeur et de finesse la question de l’homosexualité. Rien n’est jamais dit certes, et le travestissement de Rabii est présenté comme étant uniquement professionnel, mais il est difficile d’ignorer certaines de ses paroles (« Je n'ai rien à faire avec les femmes ») ou le trouble qui se crée entre lui et Larbi. Un film tout en tensions souterraines, modeste et courageux.

 ET AUSSI : 

 LE REX — INÉDIT / MARDI 4 - 20H30 

corazones kanbrik

 

adieu forain

 

 

 
   

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