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festival de films gays & lesbiens de paris #14

 

 

 

 

 
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 LE REX — SAMEDI 8 - 22H30 

the living end

   
   


Jon, un critique de cinéma séropositif, et Luke, un prostitué lui aussi atteint par le VIH, partent ensemble pour une virée à travers les Etats-Unis. La destination ? La Californie. Le programme : « Fuck the World ». Entre hédonisme et violence, amour fou et désespoir, la cavale de ces deux beaux jeunes hommes s’avèrera forcément tragique…

Avec ce film, Gregg Araki (Doom Generation, Mysterious Skin…) s’affirmait en 1992 comme l’un des cinéastes les plus prometteurs du New Queer Cinema qui émergeait alors aux Etats-Unis dans la foulée des premières œuvres de Gus Van Sant. Film provocateur à l’énergie incendiaire, The Living End est une sidérante course contre la mort où les sentiments et les actes sont exacerbés, portés par une bande son punk-rock qui donne le ton. Brûlot rageur et violemment incorrect lancé à un moment où le sida faisait des ravages dans la communauté gay, le film d’Araki est aussi une puissante prise de position artistique. Revoir ce film seize ans après sa réalisation donne l’occasion de se replonger dans un moment de notre histoire collective en même temps que dans le bouillonnement cinématographique intense d’une époque dont Araki était un des représentants les plus excitants.

En avant-première à l’occasion de sa sortie en DVD en copie neuve. Distribution : BQHL.

 

 


the living end

 

 

 
   

 LE LATINA — SAMEDI 8 - 00H00 

les predateurs

   
   

Le docteur Sarah Roberts, spécialiste du vieillissement, expose le résultat de ses recherches à la télévision. Sa prestation fascine Miriam, une jeune femme qui vit dans une luxueuse résidence avec John, son amant depuis 300 ans. Miriam possède en effet depuis l’antiquité le pouvoir de se régénérer grâce au sang frais qu’elle consomme. Séduite par Sarah, elle cesse d’aimer John qui se met à vieillir à vitesse accélérée…

Dans cette variation moderne d’histoire de vampires, les séquences amoureuses entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon sont devenues cultes. Représentatif de l’esthétique des années 80, Les Prédateurs vaut aussi pour son casting outrageusement queer puisqu’il faut y ajouter David Bowie. Les costumes sont signés par Yves Saint Laurent, la musique de Bauhaus. Réalisé en 1983, ce long métrage n'a pas fait l'objet d'une ressortie au cinéma depuis 25 ans. Cette œuvre originale marqua une génération et devint au fil des ans, non seulement un film culte du cinéma fantastique des années 80 mais aussi une œuvre de référence du cinéma gay et lesbien et du mouvement musical gothique.

Avant-première à l'occasion de la sortie en salles en copie neuve
le 4 février 2009. Distribution: Mission / Rodolphe Rouxel - [email protected]

 

les predateurs

 

 

 
   

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