Habibi

France / 1983 / 34’
FICTION
VF / Tous publics


Réalisation : Franssou Prenant
Interprétation : Rémy Germain, Okacha Touita, Marcel Bozonnet
Production : Garance

Le récit des aventures amoureuses entre homosexuels dans un café du 18e arrondissement, jusqu’au dénouement tragique Gare du Nord (10e). « Habibi » est l’occasion de dessiner quelques personnages, des habitués du café : de jeunes Français, des immigrés et des travestis… (Mention spéciale du jury, Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, 1984)

Lolo Mégalo blessé en son honneur

France / 1974 / 17’
VF / DECONSEILLE – 12 ANS

Mon premier film s’appelait Lolo mégalo blessé en son honneur. Je crois que mon premier spectateur ça a été Marcel Mazé pour le Festival d’Hyères ou de Toulon à l’époque. J’ai pris une petite caméra super 8… J’étais dans une période difficile, ma mère avait un cancer qui n’en finissait pas, comme dans un film de Pialat, mais j’avais pas non plus vu Pialat. Et avec cette petite caméra super 8 j’ai filmé ce que je ressentais, je me suis travesti avec les affaires de ma mère, j’ai transformé l’appartement pendant qu’elle était à l’hôpital, j’ai tout réinvesti, j’ai été jusqu’à me branler sur le lit de ma mère devant la Sainte. Enfin j’étais dans un état comme ça d’hystérie, de souffrance qui me permettait de surmonter tout ça, et puis de pouvoir en parler… de pouvoir parler de la mort de sa mère ou d’un ami, c’est une expérience de la vie, de la mort. Le cinéma aide à passer ou aide à transpercer, ou aide à transcender des expériences personnelles. (Lionel Soukaz, Entretien réalisé par Nathalie Curien et Colas Ricard, 1999)

Boyfriend 2

France / 1976 / 30’
VF / -18
Réalisation : Lionel Soukaz
Production : Lionel Soukaz

Nourri également des « philosophies du Désir » et des littératures contestataires des années 1970 (Deleuze, Foucault, Guérin, Shérer), Lionel Soukaz fait la rencontre déterminante de Guy Hocquenghem, écrivain flamboyant et fondateur en 1971 du Front homosexuel d’action révolutionnaire. Se plaçant sous le signe de cette homosexualité radicale, il conçoit alors un cinéma pensé comme arme, lieu d’expression de vies marginales et de reformulation active de leurs conditions d’existence. La voix off de « Boyfriend 2 », manifeste pour la libération des sexualités adolescentes, entremêle des textes de Pasolini, Soukaz, Duvert, Matzneff, tout en initiant une réflexion singulière autour des rapports entre image et pornographie, qui s’affrontera bientôt à un troisième terme ayant pour nom « censure ». (Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff)

Chateaux andalous

France / 1995 / 6’
VF / -18


Réalisation : Lionel Soukaz
Production : Lionel Soukaz

Un voyage en Andalousie, filmé depuis la fenêtre d’un autobus, la main sur le bulge de son compagnon.

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